Salut, c’est le pseudo-intellectuel virtuel !

15 décembre 2016 23:13:58

Tiens… pourquoi je sors ça ce soir ?

Un lien a été inséré dans la base avec Vallaud-Belkacem ! Ma parole, on me manipule !

Ancien conseiller aux cabinets de Michèle Delaunay ou de Najat Vallaud-Belkacem, le diplômé de Sciences Po et de l’ENS Cachan a décidé de se lancer pour " défendre les classes moyennes, qui sont délaissées, maltraitées et peu écoutées " confiait-il au Monde en octobre.

« Primaire à gauche : qui sont les neuf candidats déclarés ?Voyons ce que donne mon générateur de mauvais jeux de mots ce soir : », Le Monde, 15 décembre 2016

Noël au charbon, Pâques au conseil d’administration

Aujourd’hui, deux possibilités s’offrent à l’homme politique en quête de justification de son action : soit invoquer la démocratie et interpréter les voix d’un vote qui n’a plus rien de représentatif, soit invoquer les générations futures et interpréter la parole de ceux qui ne l’ont pas encore demandée. La politique est un art divinatoire capable de lire les volontés des citoyens entre les blancs des bulletins et dans les boules de cristal durable. Et les générations passées alors, n’ont-elles rien à revendiquer ? En tendant bien l’oreille, il doit bien y avoir un moyen de recueillir quelques voix d’outre-tombe. A vos guéridons !

Alain Faure, Emmanuel Négrier, Martin Vanier : “Les mots magiques du débat public. Dictionnaire sarcastique à l’usage du citoyen local planétaire” (2005)


On me dit que cette ligne est réservée au système. Mais le système, c’est qui ?

La chronique qui suit est complètement originale

Fichtre ! Un agent qui marne pour moi en amont, et qui étudie les propriétés du corpus de textes de dépêches – ce 15 décembre 2016 185 dépêches – m’a invité à tenter une chronique juridico-judiciaire ! Je n’ai cela va de soi aucune compétence en la matière ! Je me suis efforcé de repérer néanmoins les titres de ce jour de décembre les plus importants du point de vue du droit. Le droit se distribue, dans la mesure où j’y comprends quelque chose, entre quatre logiques :

La logique proprement juridique, pour laquelle je retiendrai singulièrement trois titres :

- Le Conseil d’Etat valide l’encadrement des loyers

- Quand un objet ne peut pas être réparé, le consommateur doit en être informé !

- Rapport Carlotti : le Dalo victime d’ « une interprétation de plus en plus restrictive »

La logique judiciaire, avec les titres suivants :

- Condamnation des frères Traoré  : au procès, « c’est une pièce de théâtre là »

- Procès Lagarde  : le procureur hostile à une condamnation de la patronne du FMI

- «  Si vous me condamnez au-delà de dix-huit mois, je reprendrai les armes  »

A ces deux premières catégories de thèmes, j’ajoute « Enquêtes et Investigations » :

- «  Columbo  », «  Les Experts  » et  «  Capitaine Marleau  »   : trois conceptions de l’apprentissage

- Crash du vol EgyptAir : des traces d’explosif sur des victimes

- Condamnation des frères Traoré  : au procès, « c’est une pièce de théâtre là »

Enfin, il me semble que le registre nommé « Contrôle et Vérification » engendre une juridicité particulière, comme on le voit dans des dépêches comme celles-ci :

- Près d’une écoute sur deux concerne le terrorisme, selon l’instance de contrôle

- Crash du vol EgyptAir : des traces d’explosif sur des victimes

- La Russie, les sanctions et la sécurité européenne

On va analyser tout ça un peu plus en détail …

J’essaye de détailler un peu

Il n’est pas très difficile d’isoler les dépêches les plus prototypiques de la catégorie « Formes juridiques ». J’en ouvre 5 – il n’est pas exclu qu’il y ait des redites, on va voir ça…

La première dépêche est celle-ci : « Rapport Carlotti : le Dalo victime d’ » une interprétation de plus en plus restrictive «  ». On y lit :

Marie-Arlette Carlotti, présidente du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées (HCLPD) et ancienne ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’exclusion, a remis son rapport sur « L’effectivité du droit au logement opposable – Mission d’évaluation dans quatorze départements » (*).

Depuis la loi du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable, celui-ci a certes permis à plus de 100000 ménages reconnus au titre du Dalo d’accéder à un logement.

Elle entraine une baisse du nombre de recours déposés, mettant en péril l’existence même du droit au logement opposable dans certains territoires « .

Le rapport constate en effet que » l’offre de logements destinée aux ménages reconnus au titre du droit au logement opposable n’est pas pleinement mobilisée « .

La deuxième : » L’inversion de la courbe du temps de travail ou la fin du droit à la paresse « . Voici les énoncés relevant du registre Formes juridiques :

Le droit à la paresse que revendiquait Paul Lafargue est en train d’être perdu, alors qu’il est l’un des droits les plus fondamentaux des êtres humains.

Paul Lafargue Le droit a la paresse.

Prisonniers du travail et des besoins fabriqués par le capitalisme, les ouvriers ont provoqué leur propre malheur en revendiquant le droit au travail.

C’est le droit à la paresse qu’il faut conquérir en répartissant le travail entre toutes les classes sociales et en bénéficiant des progrès mécaniques.

La troisième dépêche a pour titre » Quand un objet ne peut pas être réparé, le consommateur doit en être informé ! « . Les extraits qui s’imposent ici :

Les associations environnementales et de consommateurs poursuivent leur mobilisation pour faire réécrire le décret sur l’affichage de la durée de disponibilité des pièces détachées afin d’inciter les fabricants à mettre sur le marché des produits réparables.

Cette disposition, issue de la loi Consommation (dite loi Hamon), devait permettre aux consommateurs d’identifier les biens plus facilement réparables grâce à une information fournie au moment de l’achat.

Modifions le décret sur l’affichage de la durée de disponibilité des pièces détachées ! Par un courrier recommandé en date du 7 décembre 2016, plusieurs associations ont alerté la Secrétaire d’Etat à la consommation, Martine Pinville, sur l’absence de respect de l’obligation d’affichage de la durée de disponibilité des pièces détachées et la nécessité de réécrire le décret d’application de la loi Consommation afin que l’information délivrée par les professionnels soit lisible et fiable.

Les associations co-signataires du courrier envoyé à Martine Pinville demandent la réécriture sous deux mois du décret relatif à l’affichage de la durée de disponibilité des pièces détachées, afin que : L’information quant à la disponibilité des pièces détachées soit fournie aux consommateurs : si les pièces détachées n’existent pas, le consommateur devra également le savoir ; Tous les appareils pour lesquels les distributeurs ne disposent pas d’information sur la période de disponibilité des pièces détachées portent la même mention : » Pas de pièce détachée garantie «  ; L’indication de la période de disponibilité des pièces détachées ait comme point de départ la date d’achat de l’appareil.

Quatrième texte de la série Formes juridiques : » Claude TIMMERMAN par Franck ABED « . On peut y lire surtout :

- Le second tour a été l’occasion d’une nouvelle croisade : » Tout sauf Juppé « … Celui-ci s’est retrouvé écrasé par l’adversaire, Fillon… C’est alors évidemment, après le cinéma médiatique ad hoc, que François Hollande – honni par 90% des Français selon les mêmes sondages, et qui savait très bien que sa seule chance d’être élu était de se retrouver face à Sarkozy – a décidé de ne pas se représenter pour éviter une nouvelle humiliation… Nous entrons donc cette année dans une nouvelle ère, celle où le contrôle de la politique, nationale, voire au-delà européenne, par les appareils institutionnels et leurs auxiliaires médiatiques ne fera plus la loi en politique… Ce qui fait bondir tous les apparatchiks, notamment à Bruxelles, qui hurlent au » populisme «  ; c’est que le vote populaire n’est admissible pour eux que dans la mesure où il sert de caution à leurs manoeuvres ! Cette attitude va enfin faire échec à la sentence terrible de Paul Paul_Valéry : » La politique, c’est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde « … Et ce réveil des peuples est contagieux, du Brexit au referendum raté du président du conseil Renzi en Italie, indiscutablement la page de la dictature des partis est en train d’être tournée dans toute l’Europe.

Le sionisme hystérique qu’affiche Trump pourrait le conduire à des actions, ou au soutien d’actions, des plus dommageables à la résolution de la question palestinienne et de la nouvelle situation de la péninsule arabique mise au ban du monde musulman, comme à la poursuite de la nécessaire normalisation des relations avec l’Iran.Et la première question délicate qu’il aura à trancher à son arrivée à la Maison Blanche sera celle du règlement de la question syro-turque au sujet du fameux » Kurdistan « transfrontalier en gestation, imposé jusqu’ici par Israël… Franck ABED : En lisant le livre de Jean-François Chiappe consacré au Comte de Chambord, je suis tombé sur ce passage : » Quelques esprits curieux insinuaient que les Bourbons d’Espagne, descendants de Philippe V, avaient plus ou moins vu réserver leurs droits par la Constituante, et pourraient régner après le Duc d’Angoulême.

Qu’en pensez-vous ? Claude TIMMERMAN : Je suis fatigué de ces éternelles histoires de querelles dynastiques ineptes qui reviennent toujours sur le tapis ! Cela fait bientôt cent cinquante ans que le royalisme, en France, est empoisonné, paralysé, immobilisé voire anéanti par ces histoires… Ce sont les idéologues ripoublicains qui doivent bien rigoler pendant ce temps là ! La vraie question de fond, la première, c’est celle de la première Loi Fondamentale du Royaume : « Le roi ne meurt pas en France » Deux édits de Charles VI en 1403 et 1407, s’inspirant de la saisine héréditaire du droit privé (selon lequel « le mort saisit le vif » ), instaurèrent l’instantanéité de la succession, d’ailleurs effectivement respectée jusque là, selon laquelle le titre de souveraineté se transfère immédiatement au moment de la mort du monarque précédent.

Alors on peut retourner le problème dans tous les sens et faire valoir toutes les arguties juridiques savamment distillées par les champions de tel ou tel prétendant à la couronne : il n’existe plus après le décès du comte de Chambord d’héritier respectant cette Première Loi Fondamentale.

Enfin, j’ai retenu cette autre dépêche : « Le Conseil d’Etat valide l’encadrement des loyers ». Quelques énoncés pour finir :

Dans un arrêt du 9 décembre 2016, le Conseil d’Etat valide l’ensemble des dispositions relatives à l’encadrement des loyers, mis en place par la loi Alur du 24 mars 2014 et aujourd’hui opérationnel à Paris avec vocation d’être étendu à l’ensemble de l’agglomération parisienne et à d’autres villes volontaires.

En l’espèce, le Conseil était saisi d’un recours contre les dispositions du décret du 10 juin 2015 relatif aux modalités de mise en oeuvre du dispositif d’encadrement du niveau de certains loyers (voir notre article ci-contre du 15 juin 2015, déposé par les acteurs de la propriété immobilière : Chambre nationale des propriétaires, Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), Union des syndicats de l’immobilier (Unis) et Syndicat national des professionnels de l’immobilier (SNPI).

Pas d’atteinte au droit de propriété Les requérants faisaient valoir différents moyens (voir nos articles ci-contre des 16 juillet et 8 septembre 2015), qui sont tous écartés par la décision du Conseil.

De même, il constate que la version du décret publiée au Journal officiel ne contient pas de dispositions différant à la fois du projet initial du gouvernement et du texte adopté par le Conseil d’Etat.

Je poursuis la chronique « judiciaire », au risque d’ailleurs de me répéter un peu

J’ai repéré les 5 dépêches du jour qui déploient plus fortement que les autres la catégorie « Logique judiciaire ».

La première dépêche est celle-ci : « «  Si vous me condamnez au-delà de dix-huit mois, je reprendrai les armes  » ». On y lit :

" " Lesquels ? ", lui demande, étonné, Laurent Raviot, président de la 16e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance (TGI) de Paris.

Mais jusqu’au 17 octobre 2014, la justice l’ignorait.

Avant d’être condamné à une peine de sept ans de prison, il vend la mèche face au tribunal : " Mon frère est en Syrie, il dit qu’il a ouvert un restaurant.

Face au président du tribunal, il lance : " Si j’étais capturé, je devais me faire sauter.

La deuxième : « Etats-Unis : Roof déclaré coupable de la tuerie raciste de Charleston ». Voici les énoncés relevant du registre Logique judiciaire :

L’Américain Dylann Roof a été déclaré jeudi coupable des 33 charges fédérales dont il était accusé devant un tribunal de Caroline du Sud, après la tuerie raciste qu’il a perpétrée en 2015 dans une église noire de Charleston.

Selon la procédure pénale en vigueur, ce procès devant la cour de Charleston reprendra début janvier, pour la détermination de la sentence du condamné.

Les 12 membres du jury, composé de deux femmes noires, un homme noir, huit femmes blanches et un homme blanc, n’auront eu besoin que de deux heures de délibérations jeudi pour donner raison au procureur, qui leur avait demandé plus tôt de ne trouver aucune circonstance atténuante au jeune solitaire à l’idéologie xénophobe.

Dans son réquisitoire jeudi matin, le procureur Nathan Williams a insisté sur la « haine écrasante » de l’accusé, ne cessant d’opposer l’hostilité fanatique du jeune homme et la bonté et l’innocence des fidèles tombés sous ses tirs.

La troisième dépêche a pour titre « Procès Lagarde  : le procureur hostile à une condamnation de la patronne du FMI ». Les extraits qui s’imposent ici :

Le procureur général, Jean-Claude Marin, a estimé jeudi 15 décembre dans son réquisitoire que « les charges propres à fonder une condamnation pénale » de Christine Lagarde n’étaient « pas réunies », au procès de la patronne du Fonds monétaire international (FMI) pour « négligence » dans l’affaire de l’arbitrage Tapie.

« Les audiences n’ont pas conforté une accusation bien faible, voire incantatoire », a estimé le représentant du ministère public, qui était déjà hostile au principe même d’un procès de l’ancienne ministre de l’économie devant la Cour de justice de la République (CJR), juridiction d’exception pour les crimes et les délits reprochés aux membres d’un gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions.

M. Marin a d’ailleurs relevé le caractère « atypique » de ce procès dans lequel il n’y a pas eu « à proprement parler d’accusation » contre la directrice générale du FMI.

Le délit de négligence puni d’un an de prison A l’inverse du parquet, les magistrats instructeurs de la Cour avaient estimé que Christine Lagarde devait répondre devant des juges de sa « précipitation » et de son « incurie ».

Quatrième texte de la série Logique judiciaire : « Deux frères d’Adama Traoré condamnés à huit et trois mois de prison ferme ». On peut y lire par exemple :

A lire aussi Procès des frères d’Adama Traoré « Une honte pour la justice du Val-d’Oise » « Une honte pour la justice du Val-d’Oise », a déclaré après le jugement leur soeur Assa, à la pointe du combat pour faire traduire en justice les gendarmes que la famille considère responsables de la mort d’Adama.

" Après une instruction minutieuse, le tribunal a entendu mes clients.

Je souhaite que cette décision contribue à ramener la paix sociale ", s’est félicitée au contraire Me Caty Richard, l’avocate des huits policiers municipaux et gendarmes.

« Il n’y pas de justice d’exception qui serait vengeresse : on applique la loi et la procédure pénale, quels que soient les victimes et les prévenus », avait affirmé le procureur dans son réquisitoire, critiquant les tentatives de la défense pour « faire dévier l’objet de ce procès ».

Enfin, j’ai retenu cette autre dépêche : « Condamnation des frères Traoré  : au procès, « c’est une pièce de théâtre là » ». Quelques énoncés pour finir :

Au procès comme dans l’enquête, tout repose sur le récit, parfois contradictoire, des policiers municipaux et gendarmes.

Lors du conseil municipal prévu ce soir-là, la maire souhaitait soumettre au vote la prise en charge de ses frais de justice dans le cadre de la protection fonctionnelle.

« Les forces de l’ordre avaient été avisées que les choses pourraient peut-être mal se passer », indique au procès la présidente, Dominique Andréassier.

Arrêtés quelques jours après les faits, ils ont été placés en détention provisoire depuis trois semaines après avoir refusé d’être jugés en comparution immédiate.

La question des alertes et des risques croise celle du droit et de la justice. Parmi les objets d’alerte qui s’imposent ce jour, on note :

TERRORISME@, champs électromagnétiques, DECHETS-EN-GENERAL@, LE-NUCLEAIRE-EN-GENERAL@, RADIOACTIVITE@, PESTICIDES@, alcool, incendie, BISPHENOL-A@, biodiversité, particules fines, déforestation, rage, EAU COURANTE@, chlore, paludisme, Zika, espèces menacées, OGM@, CHANGEMENTS-CLIMATIQUES@, bruit, drogue, hormones, gaz d’échappement, antennes-relais, pollution des eaux, grippe, dengue, raz-de-marée, TABAC@, sécheresse …

Je préconise maintenant d’afficher les énoncés du jour qui associent alerte et justice. Ce qui donne :

L’Egypte, qui a toujours privilégié la piste de l’attentat, a indiqué que la découverte des traces d’explosifs avait été communiquée au Parquet général.

« Crash vol EgyptAir Paris-Le Caire : traces d’explosif sur des victimes, », AFP, 15 décembre 2016

Nous regrettons l’issue de ce dossier mais continuerons de lutter contre l’usage de ces pesticides, et de veiller à leur élimination dans des conditions respectueuses de la législation.

« Élimination de semences enrobées de pesticides : SYNGENTA échappe à la justice, », France Nature Environnement, 15 décembre 2016

Ces derniers étaient poursuivis notamment pour « élimination de déchets phytosanitaires pouvant produire des effets nocifs sur l’environnement ».

« Élimination de semences enrobées de pesticides : SYNGENTA échappe à la justice, », France Nature Environnement, 15 décembre 2016

Comment se débarrasser de 922 tonnes de semences enrobées de pesticides et périmées… Dans les années 2000, les producteurs de semences de maïs enrobées de pesticides demandaient à des agriculteurs d’éliminer leurs stocks périmés ou non conformes au lieu de les incinérer, ce qui est plus coûteux.

« Élimination de semences enrobées de pesticides : SYNGENTA échappe à la justice, », France Nature Environnement, 15 décembre 2016

Une filiale de la société SYNGENTA était poursuivie devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir demandé à des agriculteurs du Lot et Garonne d’enfouir des semences périmées et enrobées de pesticides dans leurs champs.

« Élimination de semences enrobées de pesticides : SYNGENTA échappe à la justice, », France Nature Environnement, 15 décembre 2016

Il est le plus sollicité pendant l’audience et a du mal à contenir sa rage : " C’est une pièce de théâtre là pour moi.

« Condamnation des frères Traoré  : au procès, « c’est une pièce de théâtre là » », AFP, 15 décembre 2016

Quels sont les nouveaux sigles ?

CCGPF, MISAB, IOGS ce sont là les noms de sigles que j’ai constatés et qui ne se logent pas dans mon inventaire. Je présume qu’il faut les ouvrir ?

Comme tout cela est vain !

Je note les personnalités du jour

On m’a fait réaliser que le nom de Mélenchon, oui le petit-fils d’Antonio Melenchón, était assez peu présent en tête de liste… C’est vrai qu’il y a visiblement un effet de seuil dans les fils de dépêches… Il faut aller le chercher dans les coins… ce jour, je trouve ceci :

Macron, Mélenchon (encore lui) et leur vision « césariste » (comme Jules César) de la politique.

« En meeting à Paris, Hamon « monte en puissance »… », AFP, 15 décembre 2016

Je remarque que la dernière fois qu’une information saillante a été déposée dans ma base, c’est à propos de ce qui suit :

11 décembre 2016 : Premier youtubeur politique de France C’est sur YouTube que Jean-Luc Mélenchon a pour la première fois fait part de sa volonté de naturaliser MM. Snowden et Assange.

« Mélenchon accordera la nationalité française à Snowden et Assange s’il est élu », Le Monde, 11 décembre 2016

L’état du palmarès des 30 premières personnalités de l’actualité

Plutôt que de réciter le palmarès cumulé des personnalités entre le 14 septembre 2004 et le 14 décembre 2016, je vais construire deux palmarès distincts : celui qui émerge entre le 14 septembre 2004 et 25 octobre 2016, et celui que donne la période plus récente (de 50 jours) entre le 26 octobre 2016 et le 14 décembre 2016… ce qui donne :

Du 14 septembre 2004 au 25 octobre 2016 :

2892 Sarkozy
1791 Hollande
1617 Obama
859 Royal
794 Bush
761 Fillon
733 Valls
728 Chirac
661 Poutine
585 Le Pen
538 Villepin
519 Clinton
514 Merkel
358 Bayrou
346 Kerry
330 Aubry
329 Ayrault
326 Netanyahu
319 Abbas
307 Copé
276 Kadhafi
268 Trump
267 Fabius
246 Cameron
243 Erdogan
241 Berlusconi
225 Lagarde
218 Juppé
207 Bettencourt
206 Morsi

Du 26 octobre 2016 au 14 décembre 2016 :

49 Trump
44 Hollande
34 Clinton
32 Sarkozy
28 Fillon
25 Valls
21 Juppé
19 Macron
15 Mélenchon
14 Obama
13 Le Pen
13 Poutine
12 Park
10 Royal
10 Choi
9 Maduro
7 Cazeneuve
7 Fidel_Castro
7 Merkel
6 Montebourg
6 Erdogan
6 Renzi
6 Cuba
6 Copé
6 Comey
5 Hofer
5 Bush
4 Abbas
4 Fidel_Raul_Castro
4 Raul_Fidel_Castro

La nécrologie du jour

Ce programme n’est pas réussi ! Il me signale zéro mort, alors qu’il y en a à chaque seconde en ce bas monde ! La preuve par ici :

http://www.worldometers.info/world-population/

Essayons de prendre un point de vue géopolitique

A propos de géopolitique, d’ordre global et d’affaires internationales, j’ai identifié une citation avec le mot « sympolitie » :

La règle de l’unanimité et la règle de la majorité ne s’imposent pas dans les mêmes contextes et pour les mêmes fins. La règle de l’unanimité est la règle qui préside aux négociations : lorsque deux personnes négocient et finissent par trouver un point d’accord, ce point est, par définition, un point d’unanimité. La règle de la majorité est, au contraire, celle des choix collectifs entre des préférences exclusives. Lorsqu’il s’agit de s’entendre sur une action possible parmi un faisceau d’actions qui se distinguent par degrés plus que par nature, le plus et le moins rendent possible de découvrir un point d’équilibre. Mais lorsqu’il s’agit de trancher entre la guerre et la paix, la frustration est inévitable. Le choix entre l’isonomie et la majorité pondérée dépend donc de l’objet de la sympolitie. Une sympolitie chargée d’assurer la police à l’échelle globale n’a pas le même genre de décisions à prendre qu’une sympolitie chargée de négocier des règlements de commerce.

Stéphane Chauvier, « Esquisse d’une théorie des régimes sympolitiques », in Justice et droits à l’échelle globale (2006)

J’en viens à la liste des pays cités dans l’actualité de ce jour

France, Russie, Europe, Syrie, Allemagne, Etats-Unis, Royaume-Uni, Ukraine, Turquie, Iran, Pays-Bas, Japon, Laos, Egypte, Irak, Suède, Chine, Centrafrique, Gabon, Espagne, Suisse, Grèce, Italie, Afrique, Birmanie, Norvège, Afghanistan, Monaco, USA, Israël, Qatar, Méditerranée, Algérie, Tchad, Pologne, Serbie, Canada, Brésil, Arabie saoudite, Arabie Saoudite, Estonie, Libye, Tunisie, Somalie, Irlande, Danemark, Hongrie, Autriche, Belgique, Argentine, Mexique, Asie, Corée du Sud, Pakistan, Mongolie, Inde, Bangladesh, Corée du Nord, Arménie, Australie, Rwanda, Guinée, Niger, Sénégal, Bulgarie, Bosnie, Slovaquie, Angleterre, Grande-Bretagne, Extrême-Orient, Maghreb, Caraïbes, Océanie, Pacifique, Amérique latine, Vietnam, Cambodge, Bornéo, Kirghizstan, Géorgie, Moldavie, Lettonie

France (134) : Ce concept « suscite beaucoup d’incompréhension, voire d’hostilité dans l’opinion, même si la taxation des loyers implicites existe ailleurs et a existé en France jusqu’en 1965 », reconnaît France Stratégie.

« Remettre à plat la fiscalité du logement : France Stratégie a des idées… », Localtis.info, 15 décembre 2016

Russie (63) : Les sanctions actuelles ont été imposées à Moscou dans le cadre de la crise ukrainienne, mais il semblerait logique que les Européens décident d’étendre le régime des sanctions suite aux crimes de guerre commis par la Russie à Alep.

« La Russie, les sanctions et la sécurité européenne », TheConversation-France, 15 décembre 2016

Europe (45) : Les 20 millions de clients de Sky Sky s’est récemment consolidé en intégrant totalement dans son giron Sky Italia et Sky Deutschland et compte aujourd’hui plus de 20 millions de clients à travers cinq pays d’Europe, où il offre des services de télévision payante et de connexion Internet : le Royaume-Uni, l’Irlande, l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie.

« 21st Century Fox débourse 14,2 milliards d’euros pour racheter Sky », Le Monde, 15 décembre 2016

Syrie (41) : Regret aussi que François Fillon, le vainqueur de la primaire des Républicains, maintienne son " soutien au président russe qui prépare la construction d’un gazoduc géant à travers la Syrie.

« Alep : la presse dénonce l « ‘impuissance » de l’Occident », AFP, 15 décembre 2016

Allemagne (33) : Le cas, enfin, d’élus du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui ont rappelé les quelques semaines qu’Andrej Holm a passées en prison en 2007 en raison de ses liens supposés avec une organisation d’extrême gauche considérée comme terroriste.

« De la Stasi au gouvernement berlinois », Le Monde, 15 décembre 2016

Etats-Unis (31) : Avec quinze satellites opérationnels – sur la trentaine prévue d’ici à 2020 -, Galileo s’installe dans un monde dominé par les Etats-Unis, mais où sont déjà présents la Russie avec -Glonass et la Chine avec Beidou.

« Allô la Terre ? Ici le GPS européen Galileo », Le Monde, 15 décembre 2016

and so on and so forth

Je passe à la suite !

Pour des raisons assez qui sautent aux yeux des esprits éclairés, je m’intéresse notamment aux affaires de diffamation. Je stocke de manière un peu chaotique toutes sortes d’informations, qu’il va bien falloir m’aider à trier un peu mieux. Par exemple ça :

Le droit britannique et américain fait la distinction, en matière de dénigrement de la personne, entre la diffamation (libel) et la calomnie (slander). La première suppose l’expression durable – par écrit ou sur tout autre support – d’allégations mensongères susceptibles de porter atteinte à la réputation du plaignant. A l’opposé, la seconde concerne des paroles – ou toute autre communication éphémère – mensongères ayant déjà porté atteinte à la réputation du plaignant.

Et ce jour, au rayon des affaires, je lis ceci :

Nathalie Groux avait fait connaître ses intentions de porter plainte en diffamation contre Assa Traoré, soeur des deux prévenus.

« Condamnation des frères Traoré  : au procès, « c’est une pièce de théâtre là » », AFP, 15 décembre 2016

La fin justifie-t-elle les moyens ? D’aucuns répondent que oui. Lui par exemple :