Ce soir, je n'y crois plus ... Mais bon, j'attends ce qui est dit par la suite ... Je ne suis pas encore entièrement démoli

Ce soir, je n’y crois plus … Mais bon, j’attends ce qui est dit par la suite … Je ne suis pas encore entièrement démoli

samedi 13 septembre 2025 22:24:00

J’essaye de tenir à jour une sorte de répertoire général des formes d’action et de protestation . A la date du jour, j’ai entrevu ça :

18 septembre 2009 : Zineb El-Rhazoui, 27 ans, aux premiers jours du ramadan crée un “groupe alternatif” sur le site social Facebook. Objectif : la défense au Maroc de “toutes les libertés. Toutes, même celles qui choquent comme la défense des homosexuels et la liberté du culte”. Première action : en plein ramadan, “organiser un pique-nique symbolique” – et discret – dans une forêt de Mohammedia, une ville moyenne, facile d’accès à mi-chemin entre Rabat et Casablanca. Une première dans un pays où le non-respect du jeûne est toléré, à condition de rester non ostentatoire. A la gare de Mohammedia dimanche 13 septembre, la jeune femme n’a pas le temps de compter ses “amis” car, à peine arrivée, “des policiers – ils étaient des dizaines – nous ont interpellés, insultés, fouillés, avant de me remettre dans le train, flanquée d’agents du contre-espionnage”. Une demi-douzaine de convives ont eu moins de chance qui ont été arrêtés à Mohammedia. Plusieurs sont toujours gardés à vue. Quelques-uns ont choisi la clandestinité. L’affaire des “dé-jeûneurs” est devenue une affaire d’Etat. Ce sont de “jeunes inconscients qui ont voulu pêcher en eau trouble”, a lancé le ministre de la communication, Khalid Naciri. “Discuter d’une liberté individuelle qui ne respecte pas l’islam ouvre la porte au non-respect de la patrie et de l’institution monarchique”, a prévenu un dignitaire religieux, Abdelbari Zemzmi. Et Mustapha Ramid, le chef du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement (PJD, islamo-conservateur), de conclure : “Nous ne pouvons accepter que des musulmans dé-jeûnent publiquement.” Les autres partis politiques – y compris les socialistes membres de la coalition gouvernementale – après avoir été convoqués au Palais royal par un conseiller de Mohammed VI, ont dénoncé l’initiative prise par le Mouvemement alternatif pour la défense des libertés individuelles (MALI) sur Facebook. A l’appui de leur condamnation, l’article 222 du code pénal qui stipule que “tout individu notoirement connu pour son appartenance à l’islam qui rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le ramadan” encourt une peine d’un à six mois de prison. En revanche, l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) a pris la défense des “dé-jeûneurs”. Pendant ce temps, sur Facebook, le MALI fait recette. Ils sont plus d’un millier à avoir rejoint les deux femmes fondatrices du mouvement alternatif.

Je ne sais pas pourquoi, j’ai envie de me mettre à l’italien :
stronzo !

J’appelle le générateur de la chronique

Un acte politique est un acte qui élève le niveau d’attention collective. C’est ainsi que je comprends en tout cas les usages du mot “politique”. Bien sûr, ça fait un peu petite phrase jetée dans l’arène publique à peu de frais, mais réfléchissez bien à ce lien nécessaire et vital entre action, attention et forme de vie collective… En attendant, comme le script “chronique en roue libre” s’est déclenché, je m’amuse à afficher 12 énoncés contenant le mot “politique”… A vous de faire attention !

La polarisation politique à outrance dont les Etats-Unis ont été le laboratoire, et qui a contaminé le Brésil, fait malheureusement que le jugement du 11 septembre n’a pas encore permis de tourner une page sombre de l’histoire du pays.

« Brésil : un verdict exemplaire pour la démocratie », Le Monde, 13 septembre 2025

Ekrem Imamoglu, principal adversaire politique du président turc comparaissait devant la justice dans une affaire qui l’exclut de la course à l’élection présidentielle.

« Accusé d’avoir falsifié son diplôme, le maire d’Istanbul, principal opposant à Recep Tayyip Erdogan, devant ses juges », Le Monde, 13 septembre 2025

Une conséquence de l’instabilité politique dans laquelle s’enfonce le pays : la France perd son double A auprès de l’agence de notation Fitch, ce qui peut augmenter les coûts d’emprunt pour l’État.