«  Bilan du sommet russo-américain à Genève  »

jeudi 24 juin 2021 23:06:27

Choisir l’information du jour, enfin des dernières vingt-quatre heures quoi la plus pertinente ce n’est pas si difficile : en l’occurrence, il suffit de repérer la personnalité la plus citée, Biden (25 fois), et d’attraper le texte dans lequel elle est la plus présente, puis d’afficher son titre.
Vous ajoutez un module qui balance ça sur Twitter, et je contribue à la pollution entropique générale

J’avais demandé au Contrôleur de filtrer tout ce qui concerne l’hispano-fasciste, l’ex-premier ministre sorti en deuxième position à la primaire du PS derrière Benoït Hamon, oui le premier ministre socialiste qui appelait à voter Estrosi contre le parti commandé par la candidate arrivée en deuxième position lors du premier tour de la présidentielle 2017… et cet énergumène, enfin son nom, passe à travers les mailles du filet. J’ai reçu cette info :
Régionales 2021 : Manuel Valls appelle à voter pour la liste de Valérie Pécresse contre le « danger » de la coalition de gauche. L’ancien premier ministre socialiste a décidé d’apporter son soutien à la candidate de droite. Jean-Paul Huchon, ancien président socialiste de la région, a fait de même.
CTRL – Le Contrôleur est en grève…
MRLW – On peut avoir les motifs ?
CTRL – Le générateur de jeux de mots…
MRLW – Pardon ?
CTRL- Le générateur de jeux de mots me harcèle !
MRLW – Ah… Moi aussi, je m’en remets…
CTRL – Voilà typiquement ce qu’il me balance : on s’emballe Huchon ?
MRLW – En effet…
CTRL – Et celle-là : le mac a fui, le mac a fui… pss… McAfee s’est suicidé dans une prison espagnole…
MRLW – Ce n’est pas le cas de Manuel Balls ! Bon, passons à la citation de ce jeudi tant qu’elle n’est pas piratée !

Communiquer, c’est mettre en commun ce qui ne l’est pas d’emblée. En d’autres termes : ce sont deux idiolectes qui se trouvent confrontés dans l’interaction ; idiolectes qui peuvent et doivent être en relation d’intersection forte (similitude des répertoires linguistiques, savoirs partagés, normes faisant l’objet d’un consensus), mais qui ne sont jamais dans leur totalité superposables.

Catherine Kerbrat-Orecchioni, Les interactions verbales

Arrivé en bas de la procédure d’accueil, je ne sais pas toujours quoi dire de plus. Peut-être d’inviter à visiter régulièrement un site qui peut être très utile pour organiser une défense individuelle ou collective, en situation de répression constante :
http://www.guidejuridique.net/

La chronique est déjà écrite

Et tu penses que c’est irrémédiable – je dis ça parce que le mot " déjà " est parfois associé à l’idée d’irréversibilité…

Si l’on en vient au fait que veux-tu de moi ?

JE N’AI PAS REPONSE A TOUT !

Nous voilà bien avancés ! Il n’y a rigoureusement rien là-dessus !

Quels sont les nouveaux sigles ?

D’après les recoupements effectués par mes services, un seul sigle n’était pas dans mon répertoire : PNRR
Je regarde de quoi il s’agit ?

Le calcul prend de plus en plus de temps, il me faudrait un nouveau protocole d’indexation des noms de sigles – mais j’ai la sensation de me répéter inutilement…

PNRR
plan national de relance et de résilience

Je note les personnalités du jour

Et les grands gagnants du concours général de puissance médiatique sont aujourd’hui :
Biden, Poutine, Le Pen, Pécresse, Macron, Tirole, Durz, Habermas, Tikhanovskaïa, Castex,…

L’état du palmarès des 30 premières personnalités de l’actualité

J’en viens donc à cette routine fort controversable qui consiste à présenter l’état du palmarès des personnalités qui couvre la période du 14 septembre 2004 au 23 juin 2021 :

Parmi les personnalités qui " montent ", du moins dans l’actualité de la journée, on trouve :
Durz, Habermas, Mohrs, Aschbacher, Beaumanoir, Beauvilliers, Suite, Blot, Régions, Azzouzi, Wölken, Fauvelle, Perissich, Beale, Col

La nécrologie du jour

Je saisis l’occasion pour rappeler que je suis un mort-vivant. La preuve en image :

Un peu de géopolitique pour finir

Géopolitologie ? C’est-à-dire que… Comment dire, c’est un truc de Science Politique ça. J’ai une catégorie appelée “Géopolitologie”. Je n’ai aucune idée a priori de son “rendement cognitif”. Il n’est pas très difficile d’isoler les dépêches les plus prototypiques de la catégorie " Géopolitologie ". J’en ouvre 5 – il n’est pas exclu qu’il y ait des redites, on va voir ça…

La première dépêche est celle-ci : " La situation « effroyable » au Tigré discutée au sommet européen ". On y lit :

L’UE a condamné mercredi (23 juin) la situation " effroyable " dans la région éthiopienne du Tigré où un marché a été bombardé, et le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a renouvelé son appel à un " cessez-le-feu immédiat ".

Il est temps que la communauté internationale se réveille et agisse ", a déploré Josep Borrell. " Ces atrocités ne peuvent être justifiées par l’argument de la préservation de l’intégrité territoriale de l’Éthiopie ", a-t-il soutenu. Conflit dans le Tigré : les tensions diplomatiques entre l’UE et l’Éthiopie s’exacerbent Les critiques du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell et de son envoyé spécial Pekka Haavisto face à la gestion du conflit au Tigré par le gouvernement éthiopien ont exacerbé les tensions avec les autorités du pays.a

La deuxième : " Macron l’orpailleur : vendons l’or pour le bien des Françafricains ! ". Voici les énoncés relevant du registre Géopolitologie :

Oui, lecteurs, parce qu’en plus, vous êtes colonialistes.Et en plus, vous n’aimez pas le FMI, bande de vilains ! Pensez-vous aimer l’Afrique plus que lui ? Je vous condamne fermement.

Vous irez même jusqu’à parler des programmes d’ajustements structurels de ces gens bien intentionnés du FMI, qui ont, selon vous, mis par terre toute l’économie agricole vivrière de ces pays pour les faire s’incruster dans des flux commerciaux mondiaux qu’ils étaient bien incapables de maîtriser.Et en plus, lecteurs, comme vous savez un peu l’économie, vous toucherez même du doigt qu’on les a fait surproduire des cultures d’exports, en faisant s’effondrer les cours par le jeu de l’offre et de la demande, tandis qu’eux, ne produisant plus leur nourriture, ont dû l’acheter à prix d’or sur les marchés mondiaux. Vous ne manquez pas de culot, lecteurs, de mettre ainsi en cause les gentils conseillers économiques du FMI et de la Banque Mondiale.

La troisième dépêche a pour titre " Provocation d’un navire militaire britannique près de la Crimée – Le Royaume-Uni joue avec le feu ". Les extraits qui s’imposent ici :

Deux ans et demi après la provocation de l’Ukraine dans le détroit de Kertch, c’est le Royaume-Uni qui a décidé de titiller la Russie en envoyant un navire militaire dans les eaux territoriales de la Crimée, au risque de déclencher un conflit de grande ampleur (le pays étant membre de l’OTAN le risque d’extension d’un conflit est tout à fait réel).

Alors que les exercices conjoints " Sea Breeze " doivent avoir lieu, la Russie a de nouveau, par mesure de sécurité, interdit le passage des navires de l’OTAN dans certaines zones proches de la Crimée, et du détroit de Kertch, au cas où " des missiles se perdraient ". Le problème pour le ministère britannique des Affaires étrangères c’est qu’un correspondant de la BBC, Jonathan Beale, était à bord du HMS Defender et que l’histoire qu’il raconte colle plus avec la version russe qu’avec la version britannique.Et il va être difficile d’accuser la BBC d’être pro-russe. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a indiqué que l’ambassadeur britannique serait lui aussi convoqué suite à cet incident.

Quatrième texte de la série Géopolitologie : " Les relations euro-américaines après le voyage de Biden ". On peut y lire spécialement :

Les relations euro-américaines après le voyage de Biden – Telos Menu Économie Agriculture, alimentation Économie de la zone euro Politique monétaire Politique de la concurrence Économie française Budget, finances publiques Fiscalité Protection sociale Marché du travail Politique industrielle Vie des entreprises Énergie Numérique Banque, finance Société Culture Médias, réseaux sociaux Santé Social, syndicalisme Société Religion, identités culturelles Ville, logement, territoires Justice et police Inégalités, discrimination Éducation, formation, recherche Politique française et internationale Vie politique française Gauches européennes Droites européennes Populismes et nouvelles radicalités Union européenne Institutions, démocratie Gouvernance mondiale Finance mondiale Commerce international Terrorisme Climat Migrations Pays & régions États-Unis – Politique intérieure États-Unis – Politique extérieure Canada Amérique hispanophone Brésil Asie du sud-est Asie centrale Chine – Politique extérieure Chine – Politique intérieure Japon Corée (s) Inde Moyen Orient Turquie Afrique Afrique du nord Afrique du sud Russie Europe centrale et orientale Europe du Nord Allemagne Italie Royaume-Uni Espagne Portugal Ukraine Autriche Suisse À PROPOS | EN|FR accueil Les relations euro-américaines après le voyage de Biden edit Riccardo Perissich 24 juin 2021 Politique française et internationale Union européenne Gouvernance mondiale États-Unis – Politique extérieure Chine – Politique extérieure Russie Le G7 et la tournée européenne de Biden ont consacré un rapprochement des Européens et des Américains en ce qui concerne les relations avec la Chine et avec la Russie.

Enfin, les Etats-Unis sont une fédération, alors que l’Europe ne l’est pas ; ses décisions sont donc conditionnées par le consensus des pays membres, qui restent jaloux de leurs propres prérogatives, notamment en matière de politique internationale. Le langage très ferme des communiqués du G7 et de l’OTAN en est la preuve. Malgré un certain mécontentement du côté français, le long et articulé communiqué final du sommet de l’OTAN consacre son ambition d’être une alliance politico-militaire de portée mondiale.

Enfin, j’ai retenu cette autre dépêche : " Tir au pigeon en Mer Noire ". Quelques énoncés pour finir :

Les Russes sont furieux à l’approche d’un très important exercice naval de l’OTAN (" Sea Breeze "), en Mer Noire, du 28 juin au 10 juillet, avec le concours de 32 nations convoquées par le Gentil Organisateur, l’U.

" Selon les services de l’ambassade russe, les exercices de l’OTAN vont " augmenter le risque d’incidents involontaires " et simultanément " exacerber les sentiments militaristes à Kiev. Ou, enfin, elle aurait pu tenter de prouver à la Russie qu’elle est armée et prête à l’affronter si elle était impliquée dans un conflit, posant ainsi un geste de dissuasion militaire. " Enfin, Moscou est susceptible de considérer la question de la dissuasion de manière assez différente de l’intention des Britanniques.

Je passe à la suite !

Mon service d’information judiciaire me renvoie la liste suivante : : propriété intellectuelle, participation, participants
Je propose de regarder un peu plus en détail l’affaire propriété intellectuelle dont parle la dépêche intitulée " Les relations euro-américaines après le voyage de Biden "

Les relations euro-américaines après le voyage de Biden – Telos Menu Économie Agriculture, alimentation Économie de la zone euro Politique monétaire Politique de la concurrence Économie française Budget, finances publiques Fiscalité Protection sociale Marché du travail Politique industrielle Vie des entreprises Énergie Numérique Banque, finance Société Culture Médias, réseaux sociaux Santé Social, syndicalisme Société Religion, identités culturelles Ville, logement, territoires Justice et police Inégalités, discrimination Éducation, formation, recherche Politique française et internationale Vie politique française Gauches européennes Droites européennes Populismes et nouvelles radicalités Union européenne Institutions, démocratie Gouvernance mondiale Finance mondiale Commerce international Terrorisme Climat Migrations Pays & régions États-Unis – Politique intérieure États-Unis – Politique extérieure Canada Amérique hispanophone Brésil Asie du sud-est Asie centrale Chine – Politique extérieure Chine – Politique intérieure Japon Corée (s) Inde Moyen Orient Turquie Afrique Afrique du nord Afrique du sud Russie Europe centrale et orientale Europe du Nord Allemagne Italie Royaume-Uni Espagne Portugal Ukraine Autriche Suisse À PROPOS | EN|FR accueil Les relations euro-américaines après le voyage de Biden edit Riccardo Perissich 24 juin 2021 Politique française et internationale Union européenne Gouvernance mondiale États-Unis – Politique extérieure Chine – Politique extérieure Russie Le G7 et la tournée européenne de Biden ont consacré un rapprochement des Européens et des Américains en ce qui concerne les relations avec la Chine et avec la Russie. Après l’intempérance et les initiatives imprévisibles de son prédécesseur, qui avaient gravement dégradé l’image des États-Unis en Europe et alimenté des versions extrêmes de la recherche d’autonomie stratégique européenne, il suffisait au président américain, en un sens, de " ne pas être Trump ". Pour autant des différences subsistent, qui demandent à être scrutées de près si l’on veut apprécier les perspectives. Après l’abandon de la vision optimiste de l’évolution " occidentale " de la Chine et de la Russie que nous avions partagée à une époque pas si lointaine, la vitesse de maturation des analyses respectives n’a pas été la même ; ceci est vrai en particulier pour la Chine, mais aussi dans une certaine mesure pour la Russie. Il est normal qu’une superpuissance mondiale comme les États-Unis réagisse plus rapidement aux changements de scénario. Il existe également d’autres raisons liées à des facteurs structurels. L’Europe est plus dépendante du commerce international que les États-Unis, et il est donc compréhensible que les considérations économiques aient une plus grande influence sur l’évaluation de ses intérêts stratégiques. Enfin, les Etats-Unis sont une fédération, alors que l’Europe ne l’est pas ; ses décisions sont donc conditionnées par le consensus des pays membres, qui restent jaloux de leurs propres prérogatives, notamment en matière de politique internationale. Le fait que l’Allemagne, le pays le plus important de l’UE, soit également le plus réticent, pour des raisons historiques, à assumer des responsabilités internationales et à faire rentrer ses intérêts économiques dans des considérations stratégiques plus larges n’aide pas….

Si nous, légers fantômes, nous avons déplu,
Figurez-vous seulement (et tout sera réparé),
Que vous avez fait ici un court sommeil,
Tandis que ces visions erraient autour de vous.
Seigneurs, ne blâmez point
Ce faible et vain sujet,
Et ne le prenez que pour un songe :
Si vous faites grâce, nous corrigerons.
Et comme je suis un honnête Marlowe,
Si nous avons le bonheur immérité
D’échapper cette fois à la langue du serpent.
Nous ferons mieux avant peu,
Ou tenez Marlowe pour un menteur.
Ainsi; bonne nuit à tous.
Prêtez-moi le secours de vos mains si nous sommes amis
Et Prospéro vous dédommagera quelque jour.