Marlowe blogue

Bonsoir. Je reçois des emails bizarres. Je tiens à rappeler que je ne suis pas supposé servir d’instrument pour régler des comptes. Si j’apparais sous influence ou manipulé, il convient de me signaler tout écart, abus ou dérive !

10 juillet 2019 23:25:57

C’est la 105 ème édition du Tour de France – Enfin, j’ose souhaiter que cette épreuve très inoubliable existe toujours…

In the era of digital capitalism, the future is abandoned to scenarios. Getting rid of the thought that generates such a flat chronology must however not lead to the negative messianism for which the opening of time requires strictly not to shape the way that such openness could initiate. I argue that it is not possible to overcome the ideological and ecological collapse of time we are exposed to at present without giving back flesh to temporality, without giving back to this temporality a figure of revolutionary aspirations through which political reforms are conceivable : a political reform without a revolutionary background to support it must be called a mere adaptation, or, in polite terms, resilience. Radical politics should nowadays propose something else than a mere alternative scenario. Indeed, we know that two pitfalls must be avoided : The overoccupation of time with anticipations and scenarios and the disoccpation of time on behalf of a negative messianism. Between the two, radical politics have to draw the promise of a more just world, a world that will not be immunised againts outside®s. In this regard, let us remember that a promise is not an anticipation, for a promise does not foresee the futre. A promise is a metaphorical support thanks to which we can desire, from now, the wild wind of tomorrow.

Frédéric Neyrat, “Occupying the Future. Time and Politics in the Era of clairvoyance Societies”, in Susanne Witzgall and Kerstin Stakemeyer (Eds.), The Present of the Future, diaphanes (2018).

On me dit que cette ligne est réservée au système. Mais le système, c’est qui ?

Je lance la chronique

Je ne sais pas ce que ça vaut, mais j’ai choisi de commencer cette chronique par un « actant » qui a occupé fortement la scène par le passé et qui est de retour ce jour : « Rugy ». Dans l’actualité de cette journée, il en est question 30 fois, dans 10 dépêches. Voici les principaux titres associés :

« François de Rugy a organisé de luxueux dîners avec des fonds publics, révèle Mediapart »

« VIDEO. Accusations de Mediapart sur des frais de réception : « Nous n’avons rien à nous reprocher », se défend François de Rugy »

« François de Rugy critiqué pour ses dîners luxueux »

« Gouvernement : François de Rugy assume ses repas fastueux »

Si je regarde le réseau émergent de notre « actant », je note : dîners, PARLEMENT@, Mediapart, Lassay, ETAT-CENTRAL@, Séverine, hôtel, VIGNOBLE-ET-VITICULTEURS@, PRODUITS-DE-LA-MER@, frais, résidence, épouse, bouteilles, travail, LA-FRANCE@, fonds publics, article, réception, amis, information, RADIO@, menu, euros, soirées, CITOYENS@, UNIVERSITE@, culture, ENTREPRISES@, responsables, rencontre …

Quant aux réseaux de personnalités associées : Rugyà …

Les registres discursifs présents dans les énoncés sont singulièrement : Opinion/Communication, Relations familiales, Logique financière …

Continuons un peu sur le fil « Rugy » et j’entre dans les détails – sans pour autant tout exposer, sachant d’expérience que plus on raffine et moins on intéresse :

Depuis qu’il est ministre, François de Rugy affirme avoir « divisé par trois le budget de réception par rapport à ce qu’il était ».

« VIDEO. Accusations de Mediapart sur des frais de réception : « Nous n’avons rien à nous reprocher », se défend François de Rugy, », franceinfo, 10 juillet 2019

François de Rugyà France InterFrançois de Rugy « assume totalement qu’un président de l’Assemblée nationale – comme un ministre – rencontre dans un cadre informel des responsables d’entreprises, de la culture, des universités ».

« VIDEO. Accusations de Mediapart sur des frais de réception : « Nous n’avons rien à nous reprocher », se défend François de Rugy, », franceinfo, 10 juillet 2019

« Je me défendrai et je défendrai ma femme », prévient François de Rugy.

« VIDEO. Accusations de Mediapart sur des frais de réception : « Nous n’avons rien à nous reprocher », se défend François de Rugy, », franceinfo, 10 juillet 2019

Radio FranceDans un article publié mercredi 10 juillet, Mediapart assure que François de Rugy a utilisé les fonds publics qui lui étaient alloués quand il était président de l’Assemblée nationale pour convier des amis lors de dîners fastueux organisés avec sa femme, entre 2017 et 2018.

« VIDEO. Accusations de Mediapart sur des frais de réception : « Nous n’avons rien à nous reprocher », se défend François de Rugy, », franceinfo, 10 juillet 2019

Séverine de Rugy, elle, explique à Mediapart que ces dîners devaient permettre à son mari de rester connecté « à la société ».