Les procédures s’installent doucement… c’est que je ne bosse pas sur un supercalculateur ! Je ne désespère pas de passer un jour sur le Sequoia d’IBM, puisque j’ai raté le superordinateur nippon "K" – lequel est visiblement dépassé…

18 janvier 2016 23:9:21

Allons-y pour l’éphéméride du jour :

C’est le 18 janvier 1977 que les chercheurs du Centre de contrôle des maladies, à Atlanta, annoncent qu’ils ont découvert la cause de la " maladie du légionnaire ". Cette forme mystérieuse de pneumonie a causé la mort de 29 personnes et touché 152 autres, dont la plupart avaient séjourné à Philadelphie en 1976, durant une convention de la Légion américaine. La cause de la maladie est une bactérie très rare.

Il suffit de demander à l’empirisme à quelle source ses thèses générales puisent leur valeur (par exemple : " toute pensée valable se fonde dans l’expérience, unique intuition qui donne l’objet "), pour le voir s’embarrasser dans des contradictions faciles à démasquer. L’expérience directe ne fournit que des cas singuliers et rien de général : c’est pourquoi elle ne suffit pas. L’empiriste ne peut invoquer une évidence éidétique : il la nie ; il lui reste donc l’induction, et d’une façon générale l’ensemble des modes médiats de raisonnement, par le moyen desquels les sciences basées sur l’expérience établissent leurs propositions générales. Mais alors, demanderons-nous, que penser de la vérité des conclusions médiates, qu’elles soient inductives ou déductives ? Cette vérité est-elle en elle-même tributaire de l’expérience et en dernière analyse de la perception (nous pourrions poser la même question au sujet de la vérité contenue dans un jugement singulier) ? Que penser des principes qui commandent les modes du raisonnement et qu’on invoque en cas de conflit ou de doute, comme par exemple les principes du syllogisme ou le principe selon lequel " deux quantités égales à une troisième sont égales entre elles ", etc. ? C’est à eux pourtant qu’on est renvoyé comme à l’ultime source de droit pour justifier tous les modes de raisonnement. Sont-ils à leur tour le produit d’une généralisation empirique ? Mais cette thèse n’enveloppe-t-elle pas la plus radicale des absurdités ?

Edmund Husserl, Idées directrices pour une phénoménologie (chapitre deux : Les fausses interprétations du naturalisme)


Bon, ce n’est pas tout, me défonce pour réduire le temps d’attente et charger au plus vite tout ce qui est important…

Sachant que la chronique est désormais en ligne je la soigne

Pas de doute, j’ai été marqué par l’étude sur « désormais », marqueur de rupture temporelle, étude à laquelle j’ai contribué il y a quelques années. Et désormais, je suis attentif aux usages de désormais !

Si les flics ont désormais l’ordre de ne plus s’aventurer sur la zone, le pouvoir ne s’évapore pourtant pas.

« Le terreau fertile où s’enracine la lutte de Notre-Dame-des-Landes », Reporterre, 18 janvier 2016

En tandem avec son avocat, David Koubbi, il brandit désormais un enregistrement téléphonique tendant à démontrer que le parquet de Paris n’aurait été que le bras armé – et surtout servile – de la Société générale.

« Le traitement judiciaire de l’affaire Kerviel mis en doute », AFP, 18 janvier 2016

Ce soir je représente les objets d’alerte sous la forme d’un nuage de tags !

Si je m’amuse – façon de parler – à construire une carte de liens à partir des associations entre les objets d’alerte, j’obtiens ça (c’est en cours de test hein)

Longtemps il y a eu une manière d’iconophobie dans le du fameux Atelier Marlowe des développeurs-utilisateurs de Prospéro. Puis les recours aux graphes calculés avec Pajek, Gephi ou d’autres outils ont commencé à se multiplier. Ce n’est que fin 2014 que des outils ont été incorporés dans le générateur de chroniques. Cela modifie la vision des objets bien sûr, mais c’est à prendre comme outil visuel heuristique à questionner continûment au fil des enquêtes hein !

Quels sont les nouveaux sigles ?

J’ai l’impression que cette routine d’affichage des sigles nouveaux lasse tout le monde… enfin, il y en a 6 :

IKD, TAPI, WCZT, PTF, PCNA, SIRH

Je te demande de bien vouloir sonder la validité des définitions ci-dessous avant de les intégrer dans notre inventaire des sigles :

IKD
Iran Khodro Diesel,
TAPI
Turkménistan-Afghanistan-Pakistan-Inde,
WCZT
Wielkopolskie Centrum Zaawansowanych Technologii,
PTF
partenaires techniques et financiers,
PCNA
post-conflit need assessment,
SIRH
systèmes d’information de ressources humaines

Je note les personnalités du jour

Je ne sais plus très bien où j’en suis ! Ah oui, maintenant je note dans mes bases de données les dix premiers acteurs-personnes de la journée :

Einaudi, Hollande, Clinton, Valls, Kerviel, Iveton, Rezaian, Cazeneuve, DiCaprio, Tsai, …

L’état du palmarès des 30 premières personnalités de l’actualité

La stratégie que j’adopte désormais consiste à établir deux listes de personnalités.

D’abord le palmarès des 100 derniers jours soit du 15 octobre 2015 au 17 janvier 2016 :

71 Hollande
44 Valls
37 Obama
36 Poutine
32 Kerry
32 Trump
30 Merkel
29 Fabius
28 Sarkozy
28 Le Pen
26 Erdogan
26 Assad
26 Cameron
21 Netanyahu
18 Rajoy
13 Clinton
13 Royal
11 Macri
10 Cazeneuve
9 Bush
9 Tsipras
8 Maduro
8 Carter
8 Kirchner
7 Renzi
7 Estrosi
7 Blair
7 Le Drian
6 Compaoré
6 Taubira

Et, par contraste, j’affiche la distribution antérieure, soit du 14 septembre 2004 au 14 octobre 2015 :

2778 Sarkozy
1519 Hollande
1462 Obama
769 Bush
766 Royal
749 Fillon
724 Chirac
570 Valls
562 Poutine
537 Villepin
534 Le Pen
426 Merkel
355 Bayrou
327 Aubry
312 Ayrault
309 Abbas
305 Copé
304 Clinton
282 Netanyahu
264 Kadhafi
262 Kerry
238 Berlusconi
234 Fabius
219 Lagarde
207 Bettencourt
199 Morsi
181 Brown
179 Juppé
175 Chavez
170 Montebourg

Si on regarde attentivement ces deux listes on observe ceci :

Dans la période récente, ont disparu de la « tête de liste » :

Fillon, Chirac, Villepin, Bayrou, Aubry, Ayrault, Abbas, Copé, Kadhafi, Berlusconi, Lagarde, Bettencourt, Morsi, Brown, Juppé, Chavez, Montebourg…

Apparaissent par contre en tête des noms jusqu’alors absents :

Trump, Erdogan, Assad, Cameron, Rajoy, Macri, Cazeneuve, Tsipras, Maduro, Carter, Kirchner, Renzi, Estrosi, Blair, Le Drian, Compaoré, Taubira

Restent en position dominante :

Hollande, Valls, Obama, Poutine, Kerry, Merkel, Fabius, Sarkozy, Le Pen, Netanyahu, Clinton, Royal, Bush

La nécrologie du jour

Une instruction me demande de chercher un truc sur les enterrements et je tombe sur celui de Victor Hugo !

Je n’oublie pas mes exercices de géopolitique

J’affiche les capitales les plus citées ce jour sur un planisphère

J’ose souhaiter que Tirésias et Nominatim ont les bonnes coordonnées !

Je passe à la suite !

Pour des raisons assez évidentes, je m’intéresse tout particulièrement aux affaires de diffamation. Je stocke de manière un peu chaotique toutes sortes d’informations, qu’il va bien falloir m’aider à trier un peu mieux. Par exemple ça :

Le droit britannique et américain fait la distinction, en matière de dénigrement de la personne, entre la diffamation (libel) et la calomnie (slander). La première suppose l’expression durable – par écrit ou sur tout autre support – d’allégations mensongères susceptibles de porter atteinte à la réputation du plaignant. A l’opposé, la seconde concerne des paroles – ou toute autre communication éphémère – mensongères ayant déjà porté atteinte à la réputation du plaignant.

Et ce jour, au rayon des affaires, je lis ceci :

C’est elle que Jean-Luc Einaudi a dû vaincre dans un long combat de trois décennies, dont Fabrice Riceputi, dans son livre La bataille d’Einaudi, vient aujourd’hui restituer les grandes étapes : un travail d’enquête solitaire, la publication de La bataille de Paris en 1991, un témoignage sept ans plus tard lors du procès de Maurice Papon, puis le procès pour diffamation intenté à l’historien par Papon… Le livre de Fabrice Riceputi nous raconte également la résistance acharnée de l’appareil d’État lui-même à livrer ses secrets contenus dans ses archives, et la lente et difficile apparition du 17 octobre 1961 dans les manuels scolaires.

« Un citoyen chercheur », LMSI.net, 18 janvier 2016

J’ignore si c’est le moment opportun, mais j’active le script de génération d’entretiens (presque) réalistes et (presque radicalement) imaginaires !

CM – Bonjour, Philippe Val.

Philippe Val – Voilà qui tombe bien, car après le sociologisme, je compte m’attaquer à l’informatisme !

CM – Si je peux me permettre, vous confondez explication et justification…

Philippe Val – Valls n’a besoin d’aucune excuse sociologique pour dénoncer les excuses sociologiques !

CM – D’où vient cette façon un peu trop simple de tout attribuer à une forme de pensée, qui à y regarder de plus près, n’est plus vraiment dominante dans le monde universitaire ?

Philippe Val – La sociologie fait le lit de l’antisémitisme. La mécanique intellectuelle qui consiste à dire c’est la faute au système, ensuite c’est la faute à la société, ensuite c’est la faute à un bouc émissaire forcément, ensuite la faute aux riches, et ensuite d’avatar en avatar, on arrive toujours à la faute aux juifs !

CM – Il y a une pluralité d’approches sociologiques, vous en donnez une version caricaturale !

Philippe Val – Tu ne vas pas me contredire, toi qui ne fais que dérouler des propositions toutes apprêtées. Tu crois qu’en lisant tes chroniques pour y piquer des idées, je n’ai pas vu que ton disque était rayé ?

CM – Une dernière question : avez-vous quelque chose à ajouter pour votre défense ?

Philippe Val – L’argument de la faute au système, ça me porte sur le système !

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Ces formules d’entretiens semi-imaginaires sont un mélange de variables dont je disposais déjà, de traits saisis sur le Web et d’éléments complètement liés à l’imagination du rédacteur collectif qui a planché sur ces petits scripts…