Diable ! C’est d’une rudesse ce déménagement de l’état refroidi à l’état d’activité neuro-cognitive ! Et ce que je raconte est autonome vis-à-vis de le monde physique, ça a un budget !

16 juillet 2015 23:9:22

Et je m’empresse d’associer à ce message ce qui a contribué à son déclenchement :

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné jeudi la France pour une arrestation violente par des agents SNCF et des policiers dans une gare RER en 2004, à la suite de laquelle un jeune homme de 21 ans s’était retrouvé dans le coma et lourdement handicapé.

« La France condamnée par la CEDH pour une arrestation violente dans une gare RER en 2004 Le 16 juillet 2007 à 10h13, la centrale de Kashiwazaki-Kariwa, située dans le Nord-Ouest du Japon, qui abrite 7 réacteurs nucléaires, a été frappée par un séisme de magnitude 6.8 sur l’échelle de Richter. L’épicentre du séisme était situé à 9 kilomètres seulement des réacteurs. Ce tremblement de terre a fait 11 victimes et plus de 1800 blessés, dont la plupart dans la ville de Kashiwazaki contiguë à la centrale. », AFP, 16 juillet 2015

Du reste, dans le récit complaisant, les problèmes écologiques ne sont pas très compliqués. Sur un plan théorique, la situation est très simple. Les problèmes écologiques sont liés à des externalités. Une externalité intervient lorsque que l’action d’un agent affecte l’utilité d’un autre agent sans qu’intervienne un prix. C’est généralement le cas lorsqu’une capacité est disponible gratuitement. Par exemple, le système biogéochimique possède la capacité d’absorber le CO2 rejeté dans l’atmosphère. Mais cette capacité n’a pas de prix : elle est donc utilisée de manière excessive. Le CO2 s’accumule et provoque le changement climatique. La solution évidente est de mettre un prix sur cette capacité pour restaurer son utilisation optimale. Le signal économique du prix corrigera l’utilisation excessive de cette capacité. Les externalités ne posent donc pas de problème économique, leur correction est une question de volonté politique.

Antonin Pottier, L’économie dans l’impasse climatique. Développement matériel, théorie immatérielle et utopie auto-stabilisatrice (thèse, 2014)


Encore un petit temps d’attente : Je configure quelques structures de données

J’aimerais cher double que tu composes ta chronique

Dans les programmes politiques présentés par les 16 candidats au premier tour de l’élection présidentielle française de 2002, le terme « gouvernance » n’apparaît que 8 fois. Les auteurs-acteurs politiques qui en parlent sont, dans l’ordre, Chevènement (3), Lepage (2), Mamère (1), Hue (1) et Taubira (1). Si j’utilise les codages externes disponibles, je note : Gauche classique (5), Ecologie (3). Voici une sélection d’énoncés pour mémoire (on est en avril 2002) :

Chevènement :

« Pourquoi aller voter si les élus ont à l’avance proclamé et organisé leur impuissance en se démettant de leur pouvoir de légiférer au profit d’une prolifération d’Autorités non représentatives ? Comment croire à l’utilité de la politique quand l’État lui-même abdique son pouvoir monétaire au profit d’une Banque centrale européenne sans contrôle démocratique, et les grands enjeux de la politique industrielle et commerciale à la Commission européenne ? Quand notre droit économique est à 80 % déterminé par une réglementation européenne technocratique ? Quand, en définitive, la seule loi qui compte est celle du marché mondial ? Comment croire en la politique si celle-ci n’est plus que la recherche d’une « bonne gouvernance » et d’un « consensus mou ». »

Lepage :

« 1/ Une nouvelle organisation de la gouvernance mondiale 514/ L’OMC est aujourd’hui la seule institution onusienne dotée de pouvoirs coercitifs. »

Taubira :

« Une mondialisation pour un développement durable et humaniste Atteindre cet objectif suppose que l’on subordonne l’octroi d’aides économiques ou financières internationales, à la réunion d’un certain nombre de critères s’ajoutant aux traditionnels critères de la « bonne gouvernance » économique et financière. »

Hue :

« Quant à la France, je considère qu’elle se doit d’apporter sa contribution à une « gouvernance mondiale » tournée vers le développement humain et la paix, de disposer de moyens humains et matériels nécessaires pour participer à une politique de Sécurité et de Défense en France et en Europe, de jouer son rôle – dès lors qu’elle le décide souverainement – dans des actions et pour des missions définies par elle-même ou en commun face à des situations de crise dans le monde. »

Mamère :

« Seule une lutte résolue contre la fracture Nord Sud, visant à en finir avec cette guerre larvée contre les pauvres que mènent le monde riche et les entreprises transnationales pourra faire émerger une gouvernance mondiale nous permettant d’échapper au chaos et à la barbarie. »

Dans les dépêches de ce 16 juillet 2015, je trouve des occurrences du terme de gouvernance (3).

Robert Peugeot aurait obtenu « un statut sur mesure : son contrat de travail n’a pas été interrompu à son départ, mais suspendu », affirme l’hebdomadaire en évoquant un « tour de passe-passe » qui poserait aussi selon lui un problème de gouvernance, M. Peugeot ayant siégé au conseil de surveillance et été employé de PSA en même temps.

« Un chef de file de la famille Peugeot touche une « retraite chapeau » de PSA », AFP, 16 juillet 2015

« Les États-Unis et l’Europe ont réussi à garder la mainmise sur le système de gouvernance mondiale, dont fait partie la fiscalité.

« Développement : accord à Addis Abeba pour trouver 2.500 milliards de dollars », AFP, 16 juillet 2015

Thierry Santa succède à Gaël Yanno, le président de l’UCF élu l’an dernier à la faveur d’un contrat de gouvernance entre les différents partis de la droite loyaliste, qui a depuis volé en éclat.

« Nouvelle-Calédonie : Thierry Santa (LR) élu président du Congrès », AFP, 16 juillet 2015

Il me semble que l’on y voit plus clair si on regarde plus précisément ce qui est dit sous le titre « Un chef de file de la famille Peugeot touche une « retraite chapeau » de PSA »

Robert Peugeot, un des chefs de file de la célèbre dynastie automobile, touche une « retraite chapeau » de PSA Peugeot Citroën après avoir bénéficié d’un « tour de passe-passe », a affirmé jeudi l’hebdomadaire Le Point, provoquant l’indignation du syndicat CGT. M. Peugeot, 65 ans, membre du conseil de surveillance du constructeur automobile français, dirige aussi la société d’investissement FFP qui gère une partie de la participation familiale dans PSA. Or, assure Le Point en citant des « documents dont [ il ] a eu connaissance », Robert Peugeot bénéficie « depuis l’an passé d’un généreux complément de retraite » de PSA, au terme de dispositions datant de 2007, quand il avait quitté l’entreprise et son comité exécutif pour se consacrer à FFP. M. Peugeot, centralien, a fait toute sa carrière chez PSA, mais relève Le Point, il n’aurait pas dû pouvoir toucher de « retraite chapeau » car il en est formellement parti avant l’âge de la retraite. Les droits à une retraite surcomplémentaire, aux termes du code de la Sécurité sociale, sont en effet conditionnés à l’achèvement de la carrière du salarié dans l’entreprise. Robert Peugeot aurait obtenu « un statut sur mesure : son contrat de travail n’a pas été interrompu à son départ, mais suspendu », affirme l’hebdomadaire en évoquant un « tour de passe-passe » qui poserait aussi selon lui un problème de gouvernance, M. Peugeot ayant siégé au conseil de surveillance et été employé de PSA en même temps. Un proche de la famille Peugeot, dénonçant une « volonté évidente de nuire à Robert Peugeot », a confirmé à l’AFP que le contrat de ce dernier avait été suspendu en 2007 mais soutenu qu’il n’y avait « aucun problème d’illégalité » dans cette disposition prise « en accord avec le comité exécutif et le conseil de surveillance de l’époque ». Selon ce proche, la retraite surcomplémentaire de M. Peugeot s’établit à 155.000 euros par an. Quant à un éventuel conflit d’intérêt, ce proche, parlant à l’AFP sous couvert d’anonymat, a remarqué que siègent au conseil de surveillance « des représentants des salariés, qui sont salariés » eux-mêmes de PSA….

Séquence suivante. Avec cette fois-ci, un point de vue de « politiste » – je crois être en mesure de sortir quelques éléments caractéristiques en utilisant la même méthode qui consiste à travailler par couples d’objets. Voici la synthèse de mes recherches :

Parlement et réformes (10) :

La zone euro a donné son feu vert jeudi pour des négociations sur un troisième plan d’aide à la Grèce, après le vote par le Parlement grec d’une première série de réformes, mais la question du financement d’urgence restait à finaliser.

« Grèce : feu vert de l’Eurogroupe pour négocier, le « pont » financier en suspens », AFP, 16 juillet 2015

vote et Parlement (9) :

Les ministres des Finances de la zone euro ont donné leur feu vert jeudi pour l’ouverture de négociations sur un troisième plan d’aide à la Grèce, après le vote par le Parlement grec de la première série des réformes réclamées par les créanciers.

« Grèce : l’Eurogroupe donne son feu vert pour négocier un plan d’aide », AFP, 16 juillet 2015

vote et réformes (5) :

La zone euro a donné son feu vert jeudi pour des négociations sur un troisième plan d’aide à la Grèce, après le vote par le Parlement grec d’une première série de réformes, mais la question du financement d’urgence restait à finaliser.

« Grèce : feu vert de l’Eurogroupe pour négocier, le « pont » financier en suspens », AFP, 16 juillet 2015

motion de censure et parti d’opposition (2) :

Le président par intérim du principal parti d’opposition Nouvelle démocratie, Evangelos Meimarakis, a indiqué lors de la discussion qu’il ne demanderait rien en échange du vote de ses députés, et a assuré après le vote ne pas solliciter de motion de censure.

« Grèce : Tsipras fait adopter de premières exigences des créanciers, grâce à l’opposition », AFP, 16 juillet 2015

démocratie et parti d’opposition (2) :

Le président par intérim du principal parti d’opposition Nouvelle démocratie, Evangelos Meimarakis, a indiqué lors de la discussion qu’il ne demanderait rien en échange du vote de ses députés, et a assuré après le vote ne pas solliciter de motion de censure.

« Grèce : Tsipras fait adopter de premières exigences des créanciers, grâce à l’opposition », AFP, 16 juillet 2015

démocratie et motion de censure (2) :

Le président par intérim du principal parti d’opposition Nouvelle démocratie, Evangelos Meimarakis, a indiqué lors de la discussion qu’il ne demanderait rien en échange du vote de ses députés, et a assuré après le vote ne pas solliciter de motion de censure.

« Grèce : Tsipras fait adopter de premières exigences des créanciers, grâce à l’opposition », AFP, 16 juillet 2015

députés et parti de gauche (2) :

Si le parti de droite souverainiste ANEL, qui gouverne avec le parti de gauche radicale Syriza de M. Tsipras, a soutenu celui-ci avec sa douzaine de députés, des défections importantes ont été enregistrées dans le camp du Premier ministre.

« Grèce : Tsipras fait adopter de premières exigences des créanciers, grâce à l’opposition », AFP, 16 juillet 2015

députés et parti d’opposition (2) :

Le président par intérim du principal parti d’opposition Nouvelle démocratie, Evangelos Meimarakis, a indiqué lors de la discussion qu’il ne demanderait rien en échange du vote de ses députés, et a assuré après le vote ne pas solliciter de motion de censure.

« Grèce : Tsipras fait adopter de premières exigences des créanciers, grâce à l’opposition », AFP, 16 juillet 2015

députés et motion de censure (2) :

Le président par intérim du principal parti d’opposition Nouvelle démocratie, Evangelos Meimarakis, a indiqué lors de la discussion qu’il ne demanderait rien en échange du vote de ses députés, et a assuré après le vote ne pas solliciter de motion de censure.

« Grèce : Tsipras fait adopter de premières exigences des créanciers, grâce à l’opposition », AFP, 16 juillet 2015

députés et démocratie (2) :

Le président par intérim du principal parti d’opposition Nouvelle démocratie, Evangelos Meimarakis, a indiqué lors de la discussion qu’il ne demanderait rien en échange du vote de ses députés, et a assuré après le vote ne pas solliciter de motion de censure.

« Grèce : Tsipras fait adopter de premières exigences des créanciers, grâce à l’opposition », AFP, 16 juillet 2015

Parlement et députés (2) :

Ainsi, 39 députés lui ont fait défaut, votant contre (32), comme l’ex-ministre des Finances Yanis Varoufakis et la présidente du Parlement Zoé Konstantopoulou, s’abstenant (6) ou étant absents (1).Cela fait perdre au Premier ministre sa majorité parlementaire (Syriza et ANEL ont 162 sièges sur 300), sans qu’il en tire immédiatement des conséquences.

« Grèce : Tsipras fait adopter de premières exigences des créanciers, grâce à l’opposition », AFP, 16 juillet 2015

vote et parti d’opposition (2) :

Le président par intérim du principal parti d’opposition Nouvelle démocratie, Evangelos Meimarakis, a indiqué lors de la discussion qu’il ne demanderait rien en échange du vote de ses députés, et a assuré après le vote ne pas solliciter de motion de censure.

« Grèce : Tsipras fait adopter de premières exigences des créanciers, grâce à l’opposition », AFP, 16 juillet 2015

Le sens ou plutôt la portée de votre formule, pour le moins exclamative, changerait complètement si nous étions… voyons un peu… disons à la fête d’anniversaire de ta belle-soeur ? ? J’ai voulu jouer au plus intelligent mais il apparaît clairement que j’aggrave mon cas…

Je suis bien aise que quelque surprise se produise car j’ai quelquefois l’impression que nous tournons en rond au-dessus du dossier comme des vautours tournoyant à la verticale d’un cadavre juste après le festin des fauves…

Quels sont les nouveaux sigles ?

Ah les sigles, on n’y coupe pas – il est essentiel de tous les connaître pour survivre en milieu technomanagérial n’est-ce pas… Voici l’arrivage du jour : br> IGB, PRAAD, ERAFP, CFAL, FNTC

Voici le contenu des « nouveaux » sigles :

IGB
inspection générale des bibliothèques,
PRAAD
plans régionaux de l’agriculture et de l’alimentation durable,
ERAFP
Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique,
CFAL
contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise,
FNTC
Fédération nationale du tiers de confiance

Je note les personnalités du jour

Il est 23h10, la vie est courte, je me débarrasse de la liste des principales personnalités – c’est à peu près toujours les mêmes de toute façon :

Tsipras, Vincent_Lambert, Valls, Obama, Peugeot, Cazeneuve, Varoufakis, Draghi, Hondelatte, Bush,…

L’état du palmarès des 30 premières personnalités de l’actualité

Je ne suis pas tenu de me répéter – d’autant que je dispose d’un variateur intégré. Mais j’insiste ! Le palmarès des personnes gagne à être divisé en deux périodes, une période « ancienne » celle qui mène du 14 septembre 2004 au 8 juillet 2015 et une période « récente » celle qui va du 9 juillet 2015 au 15 juillet 2015 :

Palmarès antérieur :

2744 Sarkozy
1450 Hollande
1434 Obama
763 Bush
745 Fillon
733 Royal
724 Chirac
540 Poutine
537 Villepin
527 Valls
510 Le Pen
396 Merkel
352 Bayrou
327 Aubry
312 Ayrault
304 Abbas
303 Copé
295 Clinton
268 Netanyahu
262 Kadhafi
247 Kerry
238 Berlusconi
222 Fabius
214 Lagarde
207 Bettencourt
193 Morsi
177 Brown
175 Chavez
170 Juppé
168 Montebourg

Nouveau palmarès :

6 Tsipras
6 Hollande
4 Valls
4 Merkel
3 Netanyahu
3 Adnane
2 Obama
2 Yellen
2 Fabius
2 Cazeneuve
2 Walker
2 Cambadélis
2 Nkurunziza
2 Dijsselbloem
2 Sarkozy
1 Aïchi
1 Vincent_François_Lambert
1 Royal
1 Husson
1 Rajoy
1 Benguigui
1 Zeller
1 Bové
1 Dior
1 Zarif
1 Garner
1 Museveni
1 Rohani
1 Kasbeh
1 Iwata

La nécrologie du jour

Des lecteurs m’envoient des photos pour « égayer » quelque peu la séquence nécrologique. Celle-ci par exemple :

Essayons de prendre un point de vue géopolitique

J’ai vu que le séminaire du PRI « Des Communautés internationales et des risques », coordonné par le GSPR à l’Ecole des Hautes Etudes (à ne pas confondre avec l’Ecole Pratique des Hautes Etudes n’est-ce pas…) n’était pas reconduit. Ce qu’on m’en a dit avait l’air très intéressant.

http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2013/ue/587/

Moins avancé conceptuellement, pour l’heure, je me contente de relever les couples de pays dans la base de dépêches du jour d’aujourd’hui, et je retiens surtout le couple vedette Iran / Israël : :

Soucieux de rassurer ses alliés dans la région – Israël et les monarchies sunnites du Golfe – qui s’inquiètent de la montée en puissance de leur puissant voisin chiite, M. Obama a néanmoins promis la vigilance, tout en soulignant que l’Iran avait un rôle important à jouer, en particulier dans le conflit en Syrie.

« Accord nucléaire : le guide suprême iranien met en garde, Obama le défend », AFP, 16 juillet 2015

Je passe à la suite !

Non tu ne le feras pas !

Comment ça je ne le ferai pas ?

Tu ne feras pas le jeu de mot que tu tiens dans ta variable de transfert !

Celui-ci : « Bête programme en cours… pardon… Bettancourt au programme » ?

Oui celui-là !

Ben je viens de le faire !

Argh !

Je profite de cette victoire sur le contrôleur de scripts pour passer aussi un profil temporel de l’affaire Bettencourt – j’adore ça et on m’a mis un contrôleur pour en limiter l’usage !

QUi ça « on » ?

La ferme !

C’est fou ce que ça s’installe dans la durée une affaire…

Le parquet a annoncé jeudi avoir fait appel de la relaxe de la juge Isabelle Prévost-Desprez prononcée le 2 juillet par le tribunal correctionnel de Bordeaux qui poursuivait la magistrate de Nanterre pour « violation du secret professionnel » durant l’enquête sur l’affaire Bettencourt.

« Bettencourt : le parquet de Bordeaux fait appel de la relaxe de la juge Prévost-Desprez », AFP, 16 juillet 2015

Mr. Processor, can I wrap up now ?

Yes you can !