Marlowe blogue

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11 septembre 2014 23:8:50

Le temps passe, mais certaines dates restent… Le 11 septembre 2001, quatre avions détournés s’abattaient sur les Etats-Unis, dont deux sur les tours jumelles de Manhattan, un sur le Pentagone et un dans une forêt de Pennsylvanie, faisant des milliers de victimes. je suppose que les médias en causent aujourd’hui
Nous sommes le jeudi 11 septembre 2014

Parmi les traditions intellectuelles incluant une réflexion théorique ou empirique sur la taxinomie, figurent la statistique (de l’école allemande et Quetelet jusqu’à Benzécri), la philosophie des sciences (Foucault), l’histoire naturelle, la linguistique, la sociologie et l’anthropologie (Durkheim et Mauss), mais aussi la psychologie cognitive (Piaget et Rosch), le droit, ou encore la médecine. En revanche, l’économie, du moins dans son versant théorique, est une science dans laquelle le travail taxinomique a été peu envisagé en tant que tel. Plus généralement, le relatif silence de certaines sciences humaines sur les problèmes de classification, et a fortiori sur ceux du codage (c’est-à-dire la décision d’attribuer un cas à une classe) est lié au partage entre science pure et science appliquée. La taxinomie et surtout le codage y sont perçus comme des problèmes techniques et pratiques, souvent résolus au jour le jour par des exécutants et non par des théoriciens. C’est aussi pourquoi les réflexions les plus originales et les plus fécondes sur ces questions peuvent être produites dans des domaines comme le droit ou la médecine, où le traitement de cas singuliers est un enjeu majeur. Le passage de la singularité à la généralité et la construction de classes d’équivalence consistantes sont pourtant, pour la plupart des sciences humaines, des problèmes théoriques et pratiques essentiels, à l’origine d’outillages cognitifs et sociaux très variés. La statistique est l’un d’entre eux, mais est loin d’être le seul…

Alain Desrosières, La politique des grands nombres (1993, p. 290)

Je suis bientôt disponible, je termine d’abord ce que j’ai à faire.

Venons-en à la chronique du jour

Quand je pense que j’étais en Colombie fin août et début septembre 2009 et que je suis même apparu dans une conférence à l’université del Rosario et que j’ai même fais des exercices d’espagnol !

¡ Buena idea !

bonne idée !

Je dis ça parce qu’il est pas mal question de Colombie dans les dépêches des dernières 24 heures !

Voyons ce que j’avais noté comme information récente sur la Colombie :

5 novembre 2011 : Le chef de la guérilla colombienne des Farc Alfonso Cano a été tué lors de combats avec l’armée, selon le gouverneur du département de Cauca, dans le sud-ouest de la Colombie. « Des troupes de l’armée de terre et de l’air ont réalisé des opérations entre les municipalités de Suarez et Lopez de Mikay où l’on rapporte la mort historique d’Alfonso Cano », a déclaré Alberto Gonzalez à l’AFP. Une source des services de renseignement militaires a confirmé l’information. Alfonso Cano était devenu en 2008 le chef de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes), en remplacement de son leader historique, Manuel Marulanda, emporté par une crise cardiaque en mars. L’armée et la police colombienne n’avaient de cesse de le traquer depuis, afin d’affaiblir le commandement de la guérilla.

<br< Et aujourd’hui je lis ceci :

<br< Meurtries dans leur chair, au sein de leurs familles ou dans leurs communautés par un conflit qui endeuille la Colombie depuis plus d’un demi-siècle, 12 victimes ont exhorté à Cuba le gouvernement et la guérilla des Farc à cesser les hostilités.